jeudi 31 janvier 2008

Halte aux cyclistes dangereux !


Les cyclistes japonais étant de plus en plus dangereux en ne respectant pas le code de la route, le gouvernement a décidé d'agir en conséquence. Dès le printemps prochain, la police sera chargée d'arrêter tout cycliste se servant d'un téléphone portable, tenant un parapluie ou bien encore roulant avec plus d'un enfant en passager. Un cycliste se faisant arrêter avec deux enfants "à bord" se verra infliger une amende de 20 000 yen. Encore plus grave, si un cycliste est arrêté la nuit alors qu'il n'a pas de lumières, il risque d'écoper d'une amende pouvant atteindre 50 000 yen.
Si la police a reçu pour ordre de sévir, c'est que les accidents qui ont lieu en vélo sont de plus en plus nombreux : en 2006, sur 174 000 accidents, 20% d'entre eux concernaient des cyclistes.
Cependant, comme un policier le suggérait, il convient en parallèle de faire prendre conscience aux gens, et ce à partir de l'école, qu'ils doivent faire preuve de plus de responsabilité et de civilité lorsqu'ils déambulent en vélo dans les rues.

Hideto Matsumoto aka "hide"


Pour mon premier article traitant de la J-music, j'ai décidé de m'attaquer à un monument du genre : Hideto Matsumoto, plus connu sous le nom de hide. C'est en effet pour beaucoup de japonais et de fans de J-music un grand artiste qui a énormément donné pour le rock et le monde du visual key.

Hide naît le 13 décembre 1964 à Yokosuka. Etant jeune, il subit les moqueries de ses camarades de classe à cause de son obésité, ce qui le traumatisera à vie (c'est d'ailleurs pour ça qu'on ne voit jamais ses bras lors de ses concerts et clips), et c'est dans le rock qu'il trouve son refuge. Le rock, il le découvre tout d'abord à travers Kiss, qui restera son groupe préféré. Voyant la passion pour la musique naître en lui, sa grand-mère lui offre une guitare électrique (une Gibson). Il passe dès lors tout son temps libre à en jouer en parallèle de ses études de coiffure qu'il suit dans le but de reprendre le salon de coiffure de ses parents. En même temps, il fonde son premier groupe : les Yokosuka Saber Tiger. Pour lui, ses études sont une roue de secours si le groupe ne marche pas, ce qui arrive d'ailleurs puisqu'il cesse son activité avant même d'être connu. C'est à ce moment là (en 1987) que Yoshiki le contacte pour savoir s'il veut intégrer son groupe : X (qui deviendra par la suite X-Japan). De part son excentricité, ses coiffures, couleurs de cheveux et tenues, il devient très vite le préféré du public. Le groupe connaît un certain succès mais le 5 août 1993, hide décide d'entamer sa carrière solo. Jusqu'alors guitariste, il se révèle néanmoins également très bon en chant.
En 1997, X-Japan se sépare officiellement et hide se lie par la suite au groupe Spread Beaver avec lequel il enregistre un album en 1998. C'est d'ailleurs la même année qu'il sort un de ses plus gros tubes : Rocket Dive, en réponse à ceux qui l'accusent d'avoir causé la fin de X-Japan. Il forme également en paralèlle un groupe américain : Zilch, au son plus lourd.


Le clip de Rocket dive

Malhreureusement, le 2 mai 1998, hide est retrouvé par sa colocataire pendu avec une serviette à la poignée de sa salle de bain. Il y a deux versions quant à cette mort. Certains pensent que c'est un suicide alors que d'autres penchent plutôt pour un accident. En effet, cette nuit là, hide revenait d'une soirée bien arrosée et il aurait voulu détendre sa nuque endolorie par le poids de la guitare à l'aide de la serviette. Il se serait alors endormi sans s'apercevoir qu'il s'étouffait petit à petit.

La nouvelle de sa mort fut un véritable choc pour tous ses amis et fans. Lors de ses funérailles, se sont près de 80 000 fans qui vinrent lui rendre un dernier hommage ainsi que les membres de X-Japan qui chantèrent Forever love pour l'occasion. Trois de ses fans se suicidèrent à l'annonce de sa mort et une soixantaine d'autres durent être hospitalisés lors de ses funérailles.
Hide était une personne généreuse et proche de son public, ce qui explique un tel afflux de fans. D'ailleurs, il avait été jusqu'à faire un don de moelle épinière pour une de ses fans atteinte d'une maladie extrêmement rare.
Le Japon a sans nul doute perdu, avec la mort de ce chanteur, un très grand artiste bourré de talent et dont chaque chanson était une nouvelle expérience. En effet, aucun de ses albums ne se ressemblent et on pourrait qualifier son style de rock expérimental. Bref, c'était un artiste complet dont le talent ne peut laisser indifférent.


jeudi 24 janvier 2008

Le base-ball au Japon : un déclin annoncé ?

Comme je le laissais entendre dans le second article, le base-ball au Japon semble aujourd'hui menacé par le départ de ses meilleurs joueurs qui partent tenter l'aventure aux Etats-Unis. Ce sport a en effet tellement enthousiasmé tout un peuple qu'il semble à l'heure actuelle victime de son succès.

L'exemple le plus représentatif de ce phénomène fut le transfert de la star des Yomiuri Giants, Hideki Matsui (considéré comme le meilleur frappeur-clé japonais), en 2003 pour l'équipe américaine des New York Yankees. Les japonais se réjouissaient de cela et étaient impatients de voir ce dernier faire ses preuves parmi l'élite. Cependant, les Yomiuri Giants ont vu, suite au départ de leur joueur vedette, leur cote d'écoute à la télévision chuter. Le pire dans tout cela est que les "Giants" n'ont pu empêché ce transfert à cause du système d'agent libre, qui permet à tout joueur de choisir dans quelle équipe il veut jouer.

Hideki Matsui

Ceci nous amène au second problème qui est en train de nuire au base-ball japonais. En effet, ce système d'agent libre est surtout favorable aux équipes les plus riches, les Yomiuri Giants en tête, qui peuvent acquérir les meilleurs joueurs au détriment des équipes moins fortunées qui ne peuvent que constater,impuissantes, l'écart de plus en plus grand qui se creuse au fil des années par rapport aux équipes à gros budget. Il découle de cette situation un suspense de moins en moins intense. Les Yomiuri Giants ont une suprématie quasi-totale sur le base-ball japonais et leur victoire à chaque match ne fait quasiment jamais aucun doute. La quatrième victoire consécutive des "Giants" sur les Seibu Lions en 2002 lors des Japan series ont ainsi "blasé" les japonais qui s'attendaient à un match disputé mais qui n'a en fait été qu'à sens unique.

Pour remédier à cette situation, certains ont proposé un rééquilibrage des équipes notamment en réformant le système de recrutement, d'autres encore ont proposé de faire jouer des matchs entre équipes des deux divisions ou bien encore de créer un championnat asiatique de base-ball dans le but de redonner un coté attractif à ce sport. Dans tous les cas, les japonais semblent à l'heure actuelle avoir moins d'intérêt pour ce sport que jadis et nombreux sont ceux qui préfèrent suivre les match joués par leurs joueurs favoris évoluant aux Etats-Unis. De plus, si le Japon continue de se faire "piller" tous ses meilleurs éléments, le risque d'affaiblissement de la ligue professionnelle va devenir bien réel. Bref, à l'heure actuelle, le base-ball japonais semble entrer dans une période charnière de son histoire...

Ce dossier sur le base-ball au Japon se termine donc avec ce dernier article. J'espère que cela vous a plus autant que j'ai pris de plaisir à l'écrire.

Si vous voulez en savoir plus sur le sujet, je vous invite à visiter ces sites très intéressants :

http://www.rds.ca/baseball/chroniques/224623.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Championnat_du_Japon_de_baseball
http://www.hec.fr/eurasia/upload/newsletter_baseball_jap.pdf
http://www.japanball.com/index.htm


mardi 22 janvier 2008

Le base-ball au Japon : de la renaissance à la consécration

Nous avons donc vu que la Seconde Guerre mondiale a représenté un temps d'arrêt pour le base-ball japonais et qu'il a fallut attendre la période de l'occupation pour voir ce sport reprendre de plus belle.

En effet, dès cette période, on commença à construire de nouveaux stades en même temps que l'on rebâtissait un pays détruit par les bombardements. C'est dire l'amour que portait le Japon pour ce sport ! Ce phénomène s'accompagna à partir de 1950 de la création de deux fédérations : la Central League et la Pacific League qui comptaient et comptent encore aujourd'hui chacune six équipes. Le Japon était donc officiellement doté de deux ligues professionnelles. Le nom de chacune de ces douze équipes est choisi par les sociétés qui les sponsorisent. Ainsi donc, nous pouvons citer l'exemple des Yomiuri Giants qui appartiennent à un journal ou bien encore celui des Yakult Swallows qui sont la propriété d'une société spécialisée dans le yogourt. Fait étrange, ou bien logique selon comment on le perçoit, chaque équipe n'est pas identifiée à la ville où elle évolue mais plutôt à l'entreprise à laquelle elle appartient. Ainsi, si l'entreprise se délocalise pour aller s'installer dans une autre ville, c'est toute son équipe de base-ball qui déménage avec elle !

Des deux fédérations existantes, c'est sans nulle doute la Central League qui est la plus populaire. D'ailleurs, la présence des Yomiuri Giants dans cette-dernière n'est pas étranger à ce phénomène. Lorsque l'on voit le palmarès de cette équipe, il est facile de comprendre pourquoi elle compte tant de supporters. Elle a en effet fini à 33 reprises premières de sa fédération et remporté 16 fois les Japan series (c'est à dire la finale qui fait se rencontrer les vainqueurs des deux fédérations). Elle est de plus détentrice d'un remarquable record puisqu'elle peut se targuer d'avoir conservé son invincibilité neuf années de suite de 1965 à 1973. Les Yomiuri Giants déclenchent une telle passion parmi ses supporters que lorsque leur rival de Tokyo, les Yakult Swallows, ont pris la tête du championnat en 1978, il y eut une baisse, de courte durée certes, des ventes de yogourt "Yakult" dans tout l'archipel nippon.



C'est un fait, les japonais sont "accros" à ce sport et d'avril à octobre (période durant laquelle se joue la saison) ils ne ratent pas une miette de ce qui se passe lors des rencontres. Ce n'est pas moins de 15 millions de spectateurs qui viennent se masser à chaque saison dans les stades afin de pouvoir venir supporter leur équipe favorite. Les matchs sont également suivis par des millions de téléspectateurs et chaque matin de lendemain de recontre, c'est toujours le même rituel : il n'est pas rare en effet de voir des japonais partant au travail lire dans le journal les détails du match joué la veille. Les stars du yakyu sont de véritable dieux vivants au Japon et les supporters suivent avec attention les transferts effectués.

Supporters venant encourager les Yomiuri Giants au Tokyo Dome

Cependant, nous verrons dans le dernier article composant ce dossier sur le base-ball au Japon que l'importance que les supporters prêtent à leurs joueurs favoris peut porter préjudice à toute l'entreprise si des transferts inoppinés ont lieu.

lundi 21 janvier 2008

Le base-ball au Japon : des origines à la Seconde Guerre mondiale

S'il est un sport occidental faisant fureur au Japon hier et aujourd'hui, c'est bel et bien le base-ball. Ce dernier est tellement répandu au pays du soleil levant qu'il pourrait prétendre à être aussi populaire que le sumo, le sport national du pays. Mais comment le base-ball, appelé yakyû par les japonais, est-il arrivé sur l'archipel et comment a-t-il su conquérir le coeur de millions de personnes ?

Pour comprendre cet engouement, il faut remonter en 1873, date à laquelle ce sport fut introduit au Japon par un professeur américain. Cinq ans plus tard, en 1878, Hiroshi Hiraoka, un ingénieur en chemin de fer ayant effectué ses études aux Etats-Unis, prit l'initiative de créer ce qui allait devenir la première équipe de base-ball de l'histoire du Japon : le Shimbasji Athletic Club. Dès lors, les japonais, séduits par ce sport qui leur rappelait à bien des égards des valeurs propres à certains de leurs arts martiaux, commencèrent à fonder plusieurs clubs. Dès lors, la machine était en marche et très vite, c'est à dire à partir de 1912, ce sport fut enseigné dans les universités de Tokyo. Bien sûr, ce n'était que le début et les japonais n'en étaient encore qu'au stade de la découverte, mais ils démontraient déjà un certain talent dans ce sport. En effet, en 1896, une équipe constituée d'étudiants de l'université deTokyo rencontra en match amical une formation de joueurs américains vivants au Japon et les battirent, à la surprise générale, 29 à 4 !

Hiroshi Hiraoka

Il n'en fallu donc pas moins pour provoquer une ferveur générale et jusqu'aux années 1930, le Japon apprit à aimer et à se perfectionner dans ce sport. L'étape suivante fut accomplie en 1934, date à laquelle la première équipe professionnelle voyait le jour, j'ai nommé les Yomiuri Giants. Cet évènement marquait un tournant et témoignait l'intérêt toujours grandissant qu'exprimaient les japonais envers ce sport. Ensuite, un an plus tard, cette équipe nouvellement créée entama une tournée aux Etats-Unis où elle joua 102 matchs contre des équipes semi-professionnelles pour la plupart. Bien que les équipes affrontées étaient de faible niveaux, l'équipe japonaise remporta 93 rencontres.

Les Yomiuri Giants

Tout laissait donc croire qu'une généralisation des équipes professionnelles, ce qui rentrait somme toute dans le cours naturel des choses, allait avoir lieu. Malheureusement, la Seconde Guerre mondiale arriva et vint mettre un sérieux coup de frein au développement du base-ball, les hommes devant partir se battre tandis que les femmes devaient soutenir l'effort de guerre en travaillant. N'oublions pas non plus qu'à cette époque, le pays était dirigé par un gouvernement ultranationaliste qui rejetait tout ce qui venait d'occident. Le base-ball faisait donc logiquement partie de la liste noire de ces politiques du moment.

Nous pouvons donc sans trop de risques dire que le base-ball fut purement et simplement oublié par les japonais durant cette période et il fallut attendre la défaite de l'armée nippone puis la période de l'occupation américaine pour voir ce sport réapparaître dans l'archipel nippon.

dimanche 20 janvier 2008

Le fansub a-t-il fait son temps ?


Récemment, un magazine spécialisé posait la question de savoir si le fansub causait du tort ou non aux maisons d'éditions françaises. Bien vaste question que celle-ci ! Je n'ai malheureusement pas pu lire cet article mais je vais tenter de répondre à cette interrogation.

En effet, le monde du fansub en France semble exploser ces dernières années avec une multiplication incroyable des teams (de plus ou moins bonne qualité cependant).
Avant toute chose, il faut remonter aux origines de ce phénomène. Si je ne m'abuse, on peut aisément dire que le fansub est apparu à cause du manque d'intérêt de la part des éditeurs français par rapport à l'animation japonaise ou aux mangas. Ceci est surtout dû, je pense, à toutes les critiques (non fondées pour la plupart) visant ces domaines qui furent affublés du triste sobriquet de "japoniaiserie". Il est tout de même "amusant" de faire remarquer que les personnes responsables de telles médisances n'avaient pour la plupart du temps pas pris la peine de regarder les dessins animés concernés.
Je pense également à la crainte des éditeurs qui avaient affaire à des BD et animations d'un nouveau genre et qui ne savaient pas quel accueil aurait le public français vis-à-vis de ces oeuvres venues d'extrême-orient. Certes, ils ont tout de même distribué quelques mangas et dessins animés mais seulement ceux dont ils étaient sûr qu'ils auraient un certain succès (Dragon Ball Z, Saint Seya, etc...).

Fort de ce constat, les personnes désireuses d'accéder malgré tout à une grande quantité de mangas furent dans l'obligation de se les procurer par eux-même. C'est ainsi qu'est né le fansub, qui consiste à traduire en français des mangas ou dessins animés japonais. Au fur et à mesure, force est de constater que l'engouement des français envers ces oeuvres est devenu croissant, notamment avec la généralisation de l'accès à internet au sein des foyers. Les éditeurs français ne furent pas dupes. Ils se sont vite aperçus que ce marché pourrait devenir juteux s'il était exploité correctement. C'est ainsi que l'on vit des mangas jusqu'alors inconnus en France apparaître dans nos librairies : GTO, Kenshin, Naruto et bien d'autres sont donc devenus des noms aussi célèbres que Dragon Ball Z, ou presque.



Pourquoi se sont-ils finalement risqués à éditer ces oeuvres ? Tout simplement grâce au monde du fansub, qui sert en quelque sorte de test puisque c'est grâce à cela que les professionnels ont pu voir quels mangas intéressaient le plus les français. A partir de là, c'est à dire à la fin des années 90, les rayons de mangas se sont constamment étoffés de nouvelles oeuvres et on trouve même aujourd'hui des manwha (mangas coréens) et autres. De plus, ce qui est valable pour les mangas papiers est également applicable aux versions animés ou non de ces mêmes mangas.

Il semble donc bel et bien qu'à présent, ces oeuvres japonaises soient connues et reconnues par le plus grand nombre. A partir de là, le fansub doit-il donc encore exister puisqu'il semble avoir rempli sa mission ? Difficle de répondre. Certains répondront sûrement que oui et qu'il faut maintenant laisser la place aux "pro" sans quoi cela nuirait forcément aux ventes des mangas distribués. D'autres diront que non puisque nous ne pouvons que constater la lenteur des maisons d'éditions françaises qui mettent un temps assez long à distribuer des oeuvres pourtant extrêment réputées au pays du soleil levant.

Mon avis est que les deux mondes se complètent. On pourrait en effet assimiler le monde du fansub à un laboratoire, si je puis dire, dans lequel serait testé la cote de popularité de tel ou tel manga. Les éditeurs savent donc à coup sûr quel manga marchera et quel manga ne marchera pas (l'exemple de Death Note en est la preuve puisqu'il n'a pas mis longtemps à être publié en France). D'autant que dès qu'une oeuvre est licencée en France, les teams s'engagent à ne plus la distribuer. C'est une sorte d'accord tacite entre les deux "mondes".



Quoiqu'il en soit, il y aura toujours du pour et du contre mais il semble bel et bien que le fansub est parti pour durer encore longtemps.

samedi 19 janvier 2008

Les dramas japonais

Pour mon premier article, j'ai voulu m'intéresser à un genre qui commence à se populariser auprès des fans français, j'ai nommé les dramas.

Mais qu'est-ce donc qu'un drama (prononcé dorama en japonais) ? On pourrait assimiler cela à nos sitcoms françaises sauf que certains points divergent. Tout d'abord, là où nos séries font plusieurs dizaines d'épisodes (quand elles marchent), les dramas ne font en général que 11 épisodes avec une durée de 45 minutes environ chacun. Ensuite, les dramas essayent la plupart du temps de prendre des thèmes propres à la vie de tous les japonais et c'est ainsi que l'on trouve des dramas dont l'histoire est centrée sur la vie de lycéen (Dragon Zakura, GTO, Nobuta wo produce, etc...), sur le monde du travail (Sapuri), sur l'amour (Pride, A million stars fall from the sky, etc...) mais tous ces dramas ont, je vous l'accorde, une vision romancée voir complètement irréaliste des choses.

Les dramas sont également un incroyable vivier d'acteurs et actrices de talent et bien souvent, le choix de ces derniers détermine en partie le succès du drama. Je pense notamment aux stars qui ont fait les beaux jours des séries japonaises ces dernières années : Kimura Takuya, Yamada Takayuki ou bien encore la star montante Horikita Maki.

Kimura Takuya

Yamada Takayuki

Horikita Maki

Ces trois acteurs dont j'ai cité les noms ne sont sans doute pas LES trois meilleurs acteurs japonais du moment pour tout le monde et je précise bien évidemment que ce choix de ma part est totalement subjectif. Néanmoins, on ne peut nier leur talent respectif et force est de constater que la plupart des dramas dans lesquels ils ont joué ont eu un gros succès. Ceci dit, cela est vrai pour d'autres acteurs/actrices.

Pour finir, on peut ajouter que les dramas semblent extrêmement bien se porter ces dernières années et que les japonais en produisent un nombre conséquent ( environ une centaine rien qu'en 2006 !). Cependant, on peut tout de même noter qu'en 2007, les dramas n'ont pas fait fureur de part leur originalité. Espérons donc que ceci ne représente qu'un petit passage à vide et que l'année 2008 verra apparaître des dramas aux scénarii intéressants.

Pour ceux voulant en savoir plus, je leur conseille de se rendre sur ce site, qui est LA référence en matière de dramas japonais et asiatiques : D-Addicts